Visage dissimulé, de la honte à la tolérance, Afredo Antoine a promis de se rendre à la DCPJ pour contester l'avis de recherche émis contre lui

 

L'ancien député de la commune de Kenscoff est accusé de complot contre la sûreté intérieure de l'État, association de malfaiteurs et financement des groupes criminels dans le pays selon un avis de recherche émis par la Directrice Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Cette information a enflammé les réseaux sociaux. En réaction immédiate via la plateforme Facebook, l'ex parlementaire Alfredo s'est déclaré innocent et qu'il est en route pour costester cet avis à la DCPJ.

L'ancien député de la commune de kenscoff en réaction aux accusations dans l'avis de recherche a écrit, mardi, sur son compte Facebook «Je suis en route pour la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Je suis un citoyen authentique et n’ai aucun lien avec des bandits armés. Si, en dénonçant des criminels, la police tente de me faire passer pour leur complice, qu’elle sache que toute ma vie, j’ai été un combattant».

Une information pour calmer l'opinion 

Dans un tweet de nos confrères de Gazette Haïti, nous confirmons, contrairement à ce qu'il avait annoncé, l'ex député Alfredo Antoine n'a pas mis les pieds à la DCPJ suite à l'avis de recherche lancé à son encontre. 

Ses avocats l'ont conseillé de ne pays y aller optant pour une autre démarche. Joint au téléphone, l'ancien représentant de la commune de Kenscoff déclare n'avoir aucun lien avec les gangs qui sèment la terreur dans sa zone. Selon les informations, il y avait risque que Alfredo Antoine soit arrêté s’il se présentait à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).

L'information confirmée par Alfredo Antoine sur son compte Facebook dans la nuit du mardi 18 février 

« Cet après-midi, comme je l’avais annoncé sur ma page Facebook, j’étais disposé à me rendre à la DCPJ. Cependant, mes avocats m’ont déconseillé de ne pas y aller pour la raison suivante :

En tant que personnalité publique, la DCPJ ne peut émettre un avis de recherche à mon encontre sans m’avoir été préalablement invité à ses bureaux. La DCPJ doit respecter mes droits en tant que citoyen.

D’autant plus que je n’ai aucun lien avec les gangs armés. Je refuse de payer le prix du conflit d’autorité qui existe au sein du CSPN. Les persécutions politiques doivent cesser. D’ailleurs, je n’occupe actuellement aucune fonction au sein de l’État. 

J’ai toujours affirmé que je ne participerai à aucun gouvernement intérimaire ou de facto. Les accusations dirigées contre ma personne pour des raisons politiques sont absurdes .

J’ai engagé les services d’un cabinet d’avocats afin de faire respecter mes droits. L’insécurité imposée par les gangs armés doit être combattue. À ce combat citoyen, je m' y associe de toute ma force», a écrit Alfredo Antoine sur sa page Facebook mardi soir.

Il faut rappeler que la Police Nationale est à la recherche de l'ancien sénateur des Nippes Cassy Nenel pour les mêmes cheffes d'accusation. La PNH note qu'ils sont dangereux et armés.


Radio Télé Vitamine 

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