En Haïti, des policiers dans les rues pour dénoncer l'insécurité programmée

Des policiers ont foulé les macadames à Port-au-Prince, lundi 24 février 2025, pour dénoncer le phénomène de l'insécurité qui continue à fait rage dans la capitale haïtienne et dans certaines régions des provinces du pays.

Ces policiers font partie du Syndicat de la Police Nationale d'Haïti (SPNH 17). Ils réclament la sécurité pour tous les citoyens en dénonçant les membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) qui selon ces policiers n'ont aucun souci face à la détermination de la situation sécuritaire.

Ce sit-in a rassemblé plusieurs centaines de citoyens dont des policiers à Delmas 60, dans les parages de la Villa d'Accueil où sont logés les plus hautes autorités décisionnelles du pays.

Dans des pancartes, on peut lire plusieurs demandes des policiers tels que, l'achat de matériel de combat avec le budget du carnaval et une action urgente pour un retour à la paix et la sécurité pour tous les citoyens.

Après neuf mois d'un conseil Présidentiel de Transition, aucune action concrète n'a été posée pour résoudre la crise sécuritaire, en dépit des principales missions du CPT de rétablir l'autorité de l'État et d'organiser les élections.

Les gangs sont devenus plus puissants malgré la présence d'une force multinationale de soutien à la sécurité non-onusienne. La circulation sur les différentes routes nationales reliant Port-au-Prince est coupé par les groupes criminels.

Kenscoff, dans les hauteurs de Pétion-ville est devenu un autre territoire contrôlé par les groupes criminels qui massacrent et tuent près d'une centaine de personnes dont des militaires haïtiens et des policiers dans plusieurs localités de la zone.

Dans la localité de Savien, département de l'Artibonite la situation reste intacte, un officier Kényan a perdu la vie sous les balles des assassins.

À quand la fin de la crise sécuritaire ?

Radio Télé Vitamine 

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