Real Madrid : la FFF tranche pour la mise à l'écart de Mbappé

Kylian Mbappé avec les Bleus
Kylian Mbappé avec les BleusCredit Photo - Icon Sport

Nommé pour porter le brassard après les retraites d'Hugo Lloris et Raphaël Varane, Kylian Mbappé vit depuis une aventure particulièrement compliquée en équipe de France.

Interview exclusive onze mondial 

 Après un Euro douloureux marqué par sa fracture du nez et des performances moyennes, il avait demandé à son sélectionneur Didier Deschamps de ne pas le convoquer pour le rassemblement d'octobre, le patron des Bleus décidant ensuite de se passer de lui pour le mois de novembre. Et alors que les prochaines affiches auront lieu au mois de mars, c'est Philippe Diallo, le patron de la Fédération Française de Football, qui s'est exprimé sur son cas.



"Kylian est dans une situation plus difficile"

Interrogé dans les colonnes de Nice-Matin, il se veut très clair : "Ma position sur le cas Mbappé ? Je suis président de la fédération, pas sélectionneur. J’échange beaucoup avec le sélectionneur qui me fait part de ses points de vue et décide ensuite. Mon souhait, c’est que Kylian Mbappe redevienne celui qui a tant apporté et qu’il puisse être là dès mars 2025. Une mise à l’écart ? Non, pas du tout. Kylian est dans une situation plus difficile pour lui donc il faut qu’il en sorte pour exprimer son talent", a-t-il affirmé.


En novembre, son sélectionneur avait cédé quelques mots à son sujet, notamment sur son état mental actuel, pas forcément le meilleur de sa carrière : "C’est factuel qu’il est dans une situation compliquée et que je suis derrière lui. C’est vrai qu’il traverse une période compliquée. Malgré tout, il avait envie de venir. Je le dis et je le redis. Je pense que c’est mieux pour le moment qu’il ne soit pas là. Mieux pour lui. Tout le monde a le droit d’avoir une période compliquée, il y a l’aspect physique et il y a aussi l’aspect psychologique. Il y a sans arrêt des interprétations. Que je parle ou que je ne parle pas. Je ne vais pas entrer dans des débats qui n’amènent à rien. Des fois c’est bien d’en dire plus, et des fois c’est bien de ne pas trop en dire", avait alors expliqué Didier Deschamps au micro de TF1.


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