Sur la photo de gauche, la sénatrice Kamala Harris, candidate démocrate à la vice-présidence ; À droite, le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump.AP |
La campagne Trump a imputé la fuite des documents à l’Iran, mais le gouvernement américain n’a pas encore formellement déterminé qui est responsable du piratage.
Europa PressMadrid, Espagne
La société technologique américaine Google a déclaré mercredi qu'une prétendue opération de piratage iranien visant les campagnes électorales présidentielles américaines était en cours et de grande envergure, ciblant les comptes de messagerie de responsables américains et de personnes liées aux États-Unis.
Selon des chercheurs de Google, un groupe de hackers liés aux Gardiens de la révolution iraniens a attaqué les comptes de messagerie personnels d'une dizaine de personnes proches de Biden et Trump entre mai et juin. La société constate actuellement des tentatives infructueuses de connexion aux comptes de personnes associées à Harris, Biden et Trump.
La campagne Trump a imputé la fuite des documents à l’Iran, mais le gouvernement américain n’a pas encore formellement déterminé qui est responsable du piratage ni si les deux incidents sont liés. De leur côté, les autorités iraniennes ont nié ces accusations, affirmant qu'"elles n'ont ni l'intention ni la raison de s'immiscer dans les élections présidentielles américaines", selon la télévision CNN.
Dans ce même rapport, Google a noté que ce groupe de hackers, qui concentre également ses campagnes de cyberattaques contre Israël, avait multiplié ses attaques en avril contre des utilisateurs ayant des liens avec le secteur militaire et de défense israélien, ainsi que contre des diplomates et des ONG. Dans ce cas-ci, ils ont envoyé des courriels se faisant passer pour des journalistes sollicitant des commentaires sur les récentes frappes aériennes.
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