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vendredi 26 juillet 2024

Barack Obama annonce son soutien à Kamala Harris comme candidate à la présidentielle américaine

La vice-présidente Kamala Harris s'exprime devant la fédération américaine des enseignants à Houston, le 26 juillet 2024.

La vice-présidente Kamala Harris s'exprime devant la fédération américaine des enseignants à Houston, le 26 juillet 2024. © Brendan Smialowski – AFP

L'ex-président américain Barack Obama a annoncé vendredi son soutien à la candidature de la vice-présidente Kamala Harris, grande favorite du camp démocrate mais pas encore officiellement désignée, pour l'élection présidentielle de novembre. 


FRANCE 24

"En début de semaine, Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu'elle ferait une fantastique présidente des États-Unis et qu'elle avait tout notre soutien", a écrit, vendredi 26 juillet, Barack Obama sur le réseau social X.


"En ce moment critique pour notre pays, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'elle gagne en novembre. Nous espérons que vous vous joindrez à nous", a-t-il souligné.


L'influent ancien dirigeant est l'un des derniers poids lourds démocrates à s'exprimer, alors que Joe Biden a assuré Kamala Harris de son soutien dès dimanche. Le président sortant avait jeté l'éponge dimanche soir, après des semaines d'appels à quitter la course, sur fond d'inquiétudes quant à sa condition physique et mentale.


Regain de popularité pour les Démocrates selon les sondages

Le soutien de l'ex-président Obama (2009-2017) vient amplifier l'élan croissant pris par la campagne de Kamala Harris, 59 ans, qui a bénéficié d'une vague de soutien de la part de syndicats, de minorités ethniques et de son parti depuis qu'elle a annoncé sa candidature. 


Ce dernier soutien, "Michelle, Barack, c'est si important pour moi", dit l'ancienne sénatrice de Californie lors d'un appel téléphonique avec les Obama, selon une vidéo publiée par sa campagne. "Et on va bien s'amuser ensemble", ajoute-t-elle.


Depuis le lancement de sa campagne en début de semaine, les démocrates semblent avoir trouvé une nouvelle dynamique : les meetings de Kamala Harris bénéficient d'une ferveur incomparable à ceux de Joe Biden, les levées de fonds battent des records et les bénévoles affluent sur le terrain.


Vendredi matin, c'est même depuis les JO de Paris qu'un soutien est venu, la légende américaine de l'athlétisme Allyson Felix, estimant qu'une victoire de Kamala Harris en novembre "serait monumentale".Les sondages confirment un regain de popularité pour le camp démocrate.


Donald Trump ne veut plus débattre

Forte au soutien de son camp, Kamala Harris s'est dite jeudi "prête" à débattre avec Donald Trump, mais le candidat républicain à la présidentielle américaine a quant à lui jugé "inopportun" d'organiser un face-à-face avec sa nouvelle rivale avant que celle-ci ne soit officiellement désignée par le Parti démocrate, ce qui est attendu début août, deux semaines avant la convention de Chicago.


"Trump a accepté un débat le 10 septembre. Il semble maintenant qu'il rétropédale", a raillé la candidate démocrate sur X, première femme noire et personne d'origine asiatique à accéder à la vice-présidence.


L'ancien président républicain avait convenu avec Joe Biden de débattre à deux reprises en amont du scrutin présidentiel de novembre, le 27 juin et le 10 septembre. Mais la performance désastreuse du candidat démocrate lors de ce premier duel télévisé l'a finalement conduit à jeter l'éponge.


La campagne du républicain, jusqu'à dimanche centrée autour de l'opposition avec Joe Biden en visant son âge, ses gaffes et son bilan, est chamboulée par l'arrivée de Kamala Harris.


Le programme de Donald Trump jugé "extrémiste"

Le milliardaire républicain l'a mercredi violemment attaqué lors d'un meeting, l'accusant d'être favorable à l'"exécution de bébés" dans une diatribe anti-avortement. L'ex-président, officiellement investi la semaine dernière lors de la convention républicaine après avoir échappé à une tentative d'assassinat, l'a aussi affublée d'un sobriquet : "Kamala-la-menteuse".


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