Plus de 2 500 personnes au total ont été arrêtées au Bangladesh ces derniers jours après des violences liées aux manifestations contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique, selon un nouveau décompte de l'AFP effectué mardi. L'armée a assuré lundi avoir rétabli l'ordre public après trois semaines de troubles au cours desquelles 174 personnes sont mortes.
FRANCE 24
Selon un nouveau décompte fait par l'AFP, mardi 23 juillet, plus de 2 500 personnes ont été arrêtées au Bangladesh ces derniers jours après l'éruption de violence liée aux manifestations d'étudiants contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique.
Plus de 1 200 personnes ont été arrêtées à Dacca, la capitale du pays, et sa périphérie rurale, ont indiqué à l'AFP des responsables de la police.
Près de 600 personnes ont été arrêtées dans la ville portuaire de Chittagong et ses environs, et des centaines d'autres arrestations ont été recensées dans plusieurs districts du pays, selon des responsables de la police locale. Ces derniers chiffres portent le total des arrestations recensées par l'AFP à 2 580.
Au moins 174 personnes, dont plusieurs policiers, sont morts au cours de ces troubles, selon un autre décompte de l'AFP réalisé sur la base des victimes dénombrées par la police et les hôpitaux.
Ces manifestations d'étudiants ont dégénéré en la pire vague de violences depuis que la Première ministre Sheikh Hasina est arrivée au pouvoir il y a 15 ans.
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