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vendredi 12 juillet 2024

Au Kenya, le chef de la police démissionne après de vive tensions




Le chef de la police kenyane, Japhet Koome, a démissionné ce vendredi, un jour seulement après que le président du pays, William Ruto, a limogé la majorité de son gouvernement après des semaines de vives protestations contre les projets de l'exécutif d'augmenter les impôts.


 Ruto, "président et commandant en chef des Forces de Défense, a accepté ce 12 juillet 2024 la démission de (...) Japhet N. Koome (...) comme inspecteur général de la Police Nationale", a-t-il relevé. dans un communiqué de la présidence kenyane.


 Ruto a nommé l'actuel inspecteur général adjoint, Douglas Kanja, comme nouveau chef par intérim de la police kenyane.  Outre d'autres nominations à des postes élevés au sein de la police, le président a également nommé un nouveau chef du service pénitentiaire du Kenya.


 Ce ne sont pas les premiers changements enregistrés dans la direction des autorités kenyanes, après que Ruto a annoncé jeudi dans un message télévisé à la nation la dissolution de l'ensemble de son gouvernement, à l'exception du ministre des Affaires étrangères et du vice-président, et le limogeage du procureur général.


 "Après avoir écouté attentivement le peuple kenyan et après une analyse complète de la performance de mon administration, de ses réalisations et de ses défis, j'ai décidé (...) de limoger avec effet immédiat tous les ministres et le procureur général", a déclaré le président. de la State House, siège de la présidence à Nairobi.


 Ruto a fait cette annonce après une série de protestations massives qui, depuis le 18 juin dernier, s'opposaient à un projet de loi controversé qui impliquait une augmentation des impôts et qui se sont peu à peu transformées en manifestations antigouvernementales, malgré le fait que le président ait finalement refusé de signer l'initiative législative.


 Le 5 déjà, Ruto annonçait une batterie de mesures d'austérité et annonçait des changements au sein de l'Exécutif, composé de vingt ministères.


 Les mobilisations n'avaient pas de dirigeants officiels et étaient promues sur les réseaux sociaux par des jeunes de ce qu'on appelle la « génération Z » (née entre le milieu des années 90 et la première décennie du XXIe siècle).


 Depuis le début des manifestations, la riposte des forces de sécurité, qui ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et même des balles réelles contre les manifestants, a fait au moins 39 morts, selon la Commission nationale des droits de l'homme du Kenya (KNCHR).


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