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lundi 20 mai 2024

Netanyahou «rejette avec dégoût» les mandats d'arrêt demandés à la CPI

Benjamin Netanyahou a pris la parole lors d’une réunion gouvernementale. © RONEN ZVULUN / POOL / AFP


Le procureur général de la Cour pénale internationale a requis lundi 20 mai des mandats d'arrêt pour «crimes de guerre» à Gaza. Une décision accueillie avec beaucoup de colère par les autorités israéliennes, selon le Figaro.


Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a frappé fort. Alors que la guerre dans la bande de Gaza bat son plein, il a demandé aux juges de ce tribunal d'émettre des arrêts internationaux à l'encontre de Benyamin Netanyahou, le chef du gouvernement israélien, et de Yoav Gallant, le ministre de la Défense, pour des présomptions de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, qui auraient été commis par l'armée israélienne.


Une décision vivement rejetée par Netanyahou. «En tant que premier ministre d'Israël, je rejette avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël», pays «démocratique» et «les meurtriers de masse du Hamas», a-t-il affirmé dans un communiqué.


Le mouvement islamiste ne s'en tire pas mieux. Yahya Sinwar, le dirigeant du mouvement dans la bande de Gaza, Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique, et Mohammed Deïf, qui dirige la branche armée de l'organisation islamiste, sont également soupçonnés, par Karim Khan, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité après les massacres commis par des commandos islamistes le 7 octobre dans le sud d'Israël et la prise de 245 otages, dont 132 sont encore détenus dans la bande de Gaza.


Dans ses attendus, le procureur a aussi retenu contre les deux dirigeants israéliens des crimes tels que « le fait d'affamer délibérément des civils » palestiniens, « homicide intentionnel » « extermination et/ou meurtre ». « D'après nos constatations , écrit-il, certains de ces crimes continuent à être commis » alors que la guerre n'en finit pas de durer. Les accusations portées contre les dirigeants du Hamas portent aussi sur des accusations «d'extermination », de « viols et d'autres formes de violence sexuelle », et de «prise d'otages, qui constitue un crime de guerre ».


Toute la question est désormais de savoir si les juges de la Cour pénale internationale vont suivre les recommandations du procureur général. Si tel est le cas, les cinq personnalités visées pourraient être arrêtées lors d'un séjour dans un des 124 pays membres de la CPI, puis être extradés vers le siège de la cour ou, à défaut, être jugés dans le pays où ils seraient détenus. Une telle procédure constituerait un précédent. Aucun dirigeant israélien ni palestinien ne s'est, pour le moment, retrouvé sous le coup d'un mandat d'arrêt international.


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