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| Président du Suriname, Chan Santokhi @image archives internet. |
Le président du Suriname, Chan Santokhi, a annoncé dimanche que son gouvernement était prêt à envoyer des militaires et des policiers en Haïti pour assister les forces de sécurité pendant le processus de transition en Haïti
Selon ce que Santokhi a déclaré aujourd'hui à un groupe de communicateurs locaux, le groupe de sécurité est préparé par les ministres de la Défense et de la Police, et le ministre de la Justice, en collaboration avec la police et l'armée nationale du Suriname.
"Nous soutiendrons notre nation sœur de la Communauté des Caraïbes (Caricom). Nous apporterons notre soutien, ainsi qu'une délégation de police dirigée par le Kenya, entre autres", a déclaré Santokhi.
Le chef de l'Etat a indiqué que le soutien serait divisé en trois niveaux : international, régional et bilatéral.
Santokhi a soutenu que les officiers qui seront choisis pour faire partie de l'équipe devront être préparés et ne seront pas nécessairement membres des agences de sécurité du Suriname.
"Nous n'enverrons pas simplement nos gens", a-t-il prévenu.
" Savez-vous combien de personnes meurent chaque jour en Haïti à cause des explosions ? ", a interrogé Santokhi.
Selon le président surinamien, plus de personnes meurent chaque jour en Haïti que dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine, et que le pays des Caraïbes a reçu « très peu d'aide » des autres territoires voisins.
En ce sens, il a demandé que les pays membres de la Communauté des Caraïbes (Caricom) fassent preuve de davantage de solidarité avec Haïti.
"La paix et la solidarité internationales vous incitent, en tant que pays, à contribuer de toutes les manières possibles. Un jour, vous aurez besoin d'Haïti ou d'un autre pays ami", a-t-il souligné.
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