Une haïtienne condamnée pour avoir ôté la vie à son fils de huit mois en le battant.
Le juge du Tribunal Permanent d'Attention du District Judiciaire de Santiago a imposé trois mois de détention préventive à une haïtienne accusée d'avoir ôté la vie à son fils de huit mois en le battant, un événement survenu dans le district municipal de La Canela, au sud-ouest de la ville de Santiago, en République Dominicaine.
Le juge Yirbety Polanco a imposé trois mois de prison à titre de mesure coercitive contre la citoyenne haïtienne Guidlove Elvaris, qui doit se plier aux pressions exercées au Centre de Correction et de Réadaptation (CCR) Rafey-Mujeres, dans la ville de Santiago, en République Dominicaine.
L'avocat du père de l'enfant, Juan Carlos Báez, a indiqué que la mesure imposée par le juge a été la plus appropriée, car il n'y avait aucune garantie que la citoyenne haïtienne puisse être liée au processus et ne pas s'échapper.
Tandis qu'Alfredo Abreu, le père dominicain de l'enfant, assurait que son ex-conjoint avait maltraité son fils à d'autres occasions, le jetant dans un ravin, alors qu'il avait à peine sept mois, il est apparu avec un coup à l'œil.
Il a déclaré qu'il avait décidé de rompre avec cette relation, car la femme avait tenté de le tuer à plusieurs reprises.
L'enfant est mort des suites de coups portés au crâne et à d'autres parties du corps, prétendument causés par la mère.
Pour sa défense, l'haïtienne affirme que son fils a glissé de ses bras pendant qu'elle le nourrissait, une version qui n'était pas crédible de la part du père de l'enfant, qui a donc procédé à une déclaration à la justice.
Pendant ce temps, le père affirme que son ex-compagne a maltraité l'enfant, le manipulant prétendument pour rétablir la relation amoureuse entre eux.
L'événement s'est produit le 23 février de cette année, dans la municipalité de La Canela, province de Santiago en République Dominicaine
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