Image de l'air métropolitaine de Port-au-Prince/archives internet. |
Les banques et plusieurs grandes et moyennes entreprises et les écoles ferment leurs portes à Port-au-Prince et dans les environs, des cadavres sont éparpillés dans les rues, a constaté Radio Télé Vitamine.
Depuis l'annonce du premier ministre defacto Ariel Henry de garder le pouvoir jusqu'en 2026, la capitale haïtienne est ébullition.
La majorité des entreprises ferment leurs portes, les écoles ne fonctionnent, la circulation se fait au ralenti, la peur s'installe à Port-au-Prince.
Près d'une trentaine de cadavres recensés dans les rue de Port-au-Prince et une dizaine dans la commune de la croix-des-bourquets. Le plus grand centre hospitalier du pays n'a aucun médecin pour assister les malades particulièrement les blessés par balles des bandits et de la police nationale.
Presque toutes les institutions étatiques situées à Croix-des-Bouquets se trouvent entre les mains des bandits. La prison civile,le commissariat, le tribunal de paix, la BNC, entre autres, ont été saccagées par les malfrats qui continuent d'agir comme bon leur semble, sous le regard impuissant ou complice du gouvernement. Les autorités de cette commune lancent un SOS pour évincer les bandits.
L'ambassade américaine invite les citoyens américains à quitter Haïti d'urgence par rapport à la montée d'insécurité.
Par: Nicolas Vital