Guy Philippe, image d'illustration archives internet.
Guy Philippe, qui a été expulsé vers Haïti en novembre après avoir purgé une peine de six ans de prison pour complot visant à blanchir l'argent de la drogue, a déclaré que M. Henry devrait démissionner et « laisser les Haïtiens décider de leur sort ». Il déclare à BBC News qu'il chercherait à mettre en place une amnistie pour les chefs de gangs s'il devait prendre le pouvoir.
Lorsqu'on lui a demandé s'il souhaitait devenir président, il a répondu : "Oui ! Je me lance en politique".
"J'ai été sénateur, j'ai été élu par mon peuple, je participerai à nouveau aux élections", a ajouté Philippe, qui fut l'un des principaux dirigeants lors du renversement du président Jean-Bertrand Aristide en 2004.
Philippe a déclaré qu'il n'avait pas de lien profond avec les gangs et qu'il n'était pas à l'origine des violences en cours. Mais il a ajouté qu'il chercherait à mettre en place une amnistie pour les chefs de gangs s'il devait prendre le pouvoir.
Philippe a déclaré qu'il chercherait à mettre les relations de son pays avec des puissances comme les États-Unis sur un pied d'égalité et a critiqué le soutien international qui, selon lui, avait maintenu M. Henry au pouvoir.
"Si Haïti est là où elle est aujourd'hui, c'est en partie grâce à eux", a-t-il ajouté.
Mais Philippe ne pense pas qu'il y aura une guerre civile en Haïti, comme l'a prévenu en début de semaine le chef de gang Jimmy "Barbecue" Chérizier.
"Non... Je sais que les Américains qui décident de tout ici seront assez sages pour comprendre que les Haïtiens veulent une sorte de changement", a-t-il déclaré.
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