Le président russe Vladimir Poutine, image archives internet. |
Il n’est pas certain que l’envie lui prenne d’organiser un séjour à Moscou ou à Saint-Pétersbourg dans les prochaines années, mais s’il décide de poser le pied sur le sol russe, le président de la Cour pénale internationale (CPI), Piotr Hofmanski, s’exposerait à une arrestation. La Russie a émis ce lundi un mandat de recherche visant le Polonais, l’ajoutant à la longue liste des personnalités occidentales visées par le Kremlin, selon la presse internationale.
Moscou contre-attaque. La Russie a ajouté lundi le président de la Cour pénale internationale (CPI), Piotr Hofmanski, sur sa liste de personnes recherchées, sans pour autant préciser le motif.
Le Polonais est "recherché dans le cadre d'une enquête pénale", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans sa base de données des personnes recherchées, selon les agences d'Etat Tass et Ria Novosti.
Le 20 mars passé, Moscou avait déjà ouvert une enquête pénale contre le procureur de la CPI, Karim Khan, et trois juges de l'instance internationale, trois jours après son mandat d'arrêt visant Vladimir Poutine pour la "déportation" illégale d'enfants en Ukraine.
Karim Khan, le procureur de la CPI, est ainsi visé aux motifs d'avoir "engagé des poursuites pénales à l'encontre d'une personne notoirement innocente, combinée à l'accusation illégale d'avoir commis un crime grave ou particulièrement grave", ainsi que de "préparer une attaque envers un représentant d'un État étranger".
Bien que la Russie ne soit pas membre de la CPI, le président russe est en conséquence gêné dans ses déplacements internationaux par cette menace d'arrestation. Il a ainsi dû renoncer à se rendre à un sommet en Afrique du Sud en août dernier.
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