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dimanche 11 juin 2023

"Il n'y aura pas de négociations pour un nouvel accord", déclare Ariel Henry en Jamaïque

"Il n'y aura pas de négociations pour un nouvel accord", déclare Ariel Henry en Jamaïque.


Dans ses propos introductifs en Jamaïque, dimanche 11 juin 2023, le Premier ministre Ariel Henry a martelé «qu'il n y aura pas de négociations pour un nouvel accord». Selon lui, les discussions doivent plutôt s'inscrire dans la perspective de l'application inclusive de l'accord du 21 décembre 2022, selon un tweet de nos confrères de Gage FM.

Le premier ministre Ariel Henry a tweeté dès son arrivée en Jamaïque pour dire que «depuis son arrivée à la tête du gouvernement, il a pris l’engagement d’aller à la rencontre de tous les secteurs de la vie nationale et d’entamer un dialogue, pour trouver dans la concertation, les voies et moyens en vue de remettre la démocratie sur les rails en créant les conditions pour que le peuple haïtien puisse choisir librement ses dirigeants. C’est ce que j’ai fait et c’est ce que je continue de faire régulièrement. Aujourd’hui, une fois de plus, au nom du gouvernement, je tends une main fraternelle à chacun de vous et je vous invite à venir travailler avec nous, pour conduire ensemble tous ces changements que je viens de mentionner».

Dans ses propos introductifs en Jamaïque, dimanche 11 juin 2023, le Premier ministre Ariel Henry a martelé «qu'il n y aura pas de négociations pour un nouvel accord». Selon lui, les discussions doivent plutôt s'inscrire dans la perspective de l'application inclusive de l'accord du 21 décembre 2022.

« Nous allons vers des élections générales. Il faut que la population ait confiance dans le processus, qu’elle se l’approprie et qu’elle ait l’assurance que ses votes seront comptés. C’est la condition sine qua non pour qu’il y ait un fort taux de participation en vue de garantir une légitimité certaine aux futurs élus», écrit le chef de la Primature sur tweeter.

Ariel Henry a aussi déclaré qu'il est venu le temps de mettre toutes ces querelles derrière nous et d’aller de l’avant. Lutter pour le pouvoir dans ces conditions, et quel pouvoir, un pouvoir éphémère à exercer dans conditions horriblement difficiles. Et dire que tous ces débats se déroulent sur fond d’une insécurité désarmante, de catastrophes naturelles, de résurgence du choléra, d’un environnement international instable, d’une inflation galopante.

Le prix payé par les plus vulnérables, par les plus démunis est trop élevé, beaucoup trop élevé: les enlèvements contre rançon, les assassinats sommaires, le
blocage des routes qui empêche la libre circulation des personnes et des biens, l’insécurité alimentaire qui frappe près de la moitié de notre population, soit plus de cinq (5) millions parmi les nôtres.

« Non, nous n’avons plus le droit, ni le temps pour tergiverser davantage. Il nous faut un kombit national pour sortir notre pays de cette spirale infernale. Haïti doit impérativement recommencer à fonctionner comme pays normal. Vous ne savez pas comme il est pénible pour un dirigeant haïtien, de participer à des rencontres internationales au niveau de la CARICOM ou ailleurs, et devoir encore et toujours parler de la crise et des malheurs qui accablent notre pays, au lieu de nous pencher sur les questions économiques, sur notre potentiel touristique, sur la meilleure façon d’attirer les investissements créateurs d’emplois pour nos jeunes qui sont obligés de fuir leur pays.

Cela fera bientôt deux ans depuis que nous sommes dans cette transition. Il est plus que temps d’engager, le processus qui doit nous conduire vers des élections libres, démocratiques et inclusives. Certains me prêtent à tort une volonté de perdurer au pouvoir. Si les démarches entreprises par le gouvernement avaient abouti, si tout le monde avait apporté sa pierre à la construction de l’édifice, nous aurions dû être actuellement en période électorale, parce que nous aurions eu le temps de revoir notre constitution et de mettre un Conseil Électoral Provisoire en place».

Par: Nicolas Vital 

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