Dans un communiqué publié par le conseil des avocats de Joverlin Moïse, le conseil réagit sur l'arrestation de Gérald Nicolas arrêté par la gendarmerie royale du Canada, le 16 novembre dernier, pour son implication présumé «dans un mouvement de révolution armée visant à renverser le président Jovenel Moïse», le conseil «condamne à nouveau le piétinement de l'enquête».
Le conseil des avocats de Joverlin Moïse a réagi suite à l'arrestation de Gérald Nicolas par la gendarmerie royale du Canada pour son implication dans un mouvement de révolution armée visant à renverser le président Jovenel Moïse de son pouvoir et condamner « le piétinement de l'enquête sur son assassinat, qu'il s'agisse de l'innaction des autorités politico-judiciaire haïtienne et de l'immobilisme de la communauté internationale».
Le conseil d'avocats de Joverlin Moïse dit «suivre de très près les actions des autorités américaines et canadiennes dans le traitement de ce dossier et souhaite recevoir plus d'explications de ces autorités quant à leur implication dans l'enquête sur l'assassinat du président Jovenel Moïse ».
Par ailleurs, le 18 février 2022, le conseil d'avocats de Joverlin Moïse a adressé une requête au Doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince Me. Bernard Saint vil, pour lui «demander de designer un nouveau juge instructeur en vue de continuer l'instruction du dossier de l'assassinat du Président Jovenel Moïse, faisant suite à cette requête, le 30 mai 2022, le Doyen a désigné le magistrat Walter Wesser Voltaire, en remplacement du juge Gary Orélien.
Plus de 5 mois après cette dernière désignation, le nouveau juge instructeur, à notre connaissance, n'a posé aucun acte significatif d'instruction en vue de l'aboutissement de l'enquête, alors qu'un suspect, Gérald Nicolas est arrêté au Canada, et qu'au moins trois suspects, soit John Jorel Joseph, Mario Palacios Palacios et Rodolphe Jaar, ont été transférés aux États-Unis d'Amérique et font face présentement aux chefs d'accusation retenues par les autorités de ce pays et que plusieurs suspects colombiens sont toujours détenus à la prison centrale de Port-au-Prince. Un autre suspect, Joseph Félix Badio, ne se gêne pas quant à lui, et avec assurance, pour donner une déclaration publique dans laquelle, il se dit prêt à affronter la justice haïtienne.
Le 14 janvier 2022, le Congrès américain ordonnait au Département d'Etat de lui fournir un rapport complet sur les circonstances de l'assassinat du président Jovenel Moïse, le 26 octobre 2022, le Département d'Etat américain répondant à cette demande du congrès déposait un rapport de trois pages qui ne fournit absolument aucune information nouvelle sur les circonstances de l'assassinat du Président Jovenel Moïse ou d'éléments nouveaux pouvant contribuer à l'avancement du dossier. Au contraire, le département d'État américain en a profité pour réaffirmer l'appui des autorités américaines aux autorités haïtiennes dans leur enquête qui piétine toujours», a écrit le conseil d'avocats de Joverlin Moïse.
Le conseil souhaite dénonce le juge Jean Roger Noelcius résidant au Canada, «qui a émis le 18 février 2019, le mandat d'arrestation visant le président Moïse, ce dossier a servi de base au contrat de la compagnie américaine CTU en vue d'engager des mercenaires colombiens dont le rôle reste toujours à élucider».
Le conseil d'avocats de Joverlin Moïse dit rester dans sa quête de justice et sollicite des autorités américaines et canadiennes «toutes informations pertinentes quant à l'assassinat du père de leur client, Joverlin Moïse».
Nicolas Vital